Elle est longue la nuit qui a éteint ma terre
Je n'ai pas souvenir de la lointaine aurore
Qui a posé mon jour en éveillant mon corps
Sur ces arbres d'acier, ces collines de verre;
Noirceur muette et maquillée de brume.
Des chants qui s'élèvent de gosiers millénaires
Aux bords de feux de bois qui crépitent et qui crient
Les accents de la langue que parlaient mes pères
Et que par miracle je parle aussi;
Fredons muets et maquillés de brume.
Mais l'aurore viendra, car nous vivons toujours
Il reviendra notre astre avec ses rayons d'or
Pour faire briller enfin les charmes du jour
Dans l'immense beauté de notre pays du Nord;
Espoirs muets et maquillés de brume.
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